Les problématiques autour de la gestion durable de l’eau

Publié le : 02 octobre 20209 mins de lecture

Rapport médiatique sur l’eau courante dans le monde entier. Une belle image serait-ce l’eau librement accessible qui pourrait être atteinte même dans les régions les plus reculées d’Afrique ou d’Asie centrale. Mais il s’agit du « IceBucketChallenge », pour lequel on verse un seau d’eau glacée sur sa propre tête. Il s’agit d’un appel aux dons. Les voix négatives sont cependant de plus en plus fortes : l’action est un gaspillage d’eau. Les héros de l’énergie, vous vous posez la question suivante : quelle quantité d’eau potable une personne utilise-t-elle réellement en moyenne ? Et comment le seau d’eau se compare-t-il à cela ?

L’élixir de vie : l’eau

L’eau est considérée comme l’une des ressources les plus importantes, sinon la plus importante sur terre. Ils disent que la vie ne serait pas possible sans eux. L’Allemagne a la chance d’y avoir un accès illimité. Le robinet d’eau, la douche ou le tuyau d’arrosage s’ouvrent en un rien de temps et l’élément est ensuite à notre libre disposition. Par exemple, un ménage consomme plusieurs centaines de litres en une seule journée. Le fait que cela ne soit pas possible dans de nombreuses régions du monde est ignoré pour l’instant surtout pendant les mois d’été, lorsque la piscine en plein air offre un changement bienvenu. Cette année, le « IceBucketChallenge » a réussi non seulement à attirer l’attention sur une maladie incurable, mais aussi à sensibiliser dans une certaine mesure les gens à leur propre consommation d’eau potable. La consommation d’énergie, de plastique et de viande est depuis longtemps un sujet de discussion controversé dans les médias européens. Les résultats sont visibles dans le revirement énergétique, l’interdiction progressive des sacs en plastique et le nombre toujours croissant de végétariens et de végétaliens. La discussion sur la consommation excessive d’eau, en revanche, connaît un de ses points forts cet été.

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L’empreinte hydrique de l’homme

L’abondance de l’eau et des produits suprarégionaux sont des privilèges que les pays occidentaux revendiquent pour eux-mêmes. Alors que de nombreux endroits ici vivent dans le luxe de la consommation sans économiser, les gens dans le monde entier souffrent du manque de cette importante ressource. La plupart des gens ne savent pas que vous y contribuez car l’eau utilisée pour votre alimentation provient de pays pauvres en eau. Car l’eau que vous consommez ne se limite pas à la consommation pure d’eau douce dans le ménage, mais dépend aussi dans une bien plus large mesure du comportement d’achat au supermarché. Le Prof. Hoekstra, président de l’ingénierie et de la gestion hydrauliques à l’université de Twente, aux Pays-Bas, a introduit le concept d’empreinte aquatique » en 2002. Sur la base de l’empreinte écologique de CO2, l’empreinte de l’eau indique la quantité totale d’eau douce consommée et échangée sur la terre. Cela comprend à la fois la consommation privée des ménages (eau directe) et l’eau utilisée lors de la production de biens (eau indirecte). Il convient de noter que la consommation indirecte d’eau représente près de 90 % de la consommation totale. Selon la zone d’intérêt, l’empreinte hydrique peut être appliquée à des secteurs de production individuels, à une zone géographique ou à des consommateurs individuels. L’Allemagne, par exemple, a une empreinte hydrique annuelle de 126,7 millions de mètres cube et se situe donc dans la moyenne dans une comparaison de pays. Si l’on extrapole ces chiffres, la consommation annuelle par habitant est de 1 545 m³ soit plus de 1,5 million de litres par an et 4 200 litres par jour. Les États-Unis (2 842 m³) et la Chine.

Verte, bleue et grise : les trois couleurs de l’eau

La consommation d’eau par habitant est divisée en trois couleurs (vert, bleu et gris) pour l’empreinte. Ces termes désignent différentes méthodes d’application et différents degrés de pollution. L’eau verte est l’eau naturelle qui est absorbée par les plantes et qui s’évapore ensuite. Il retourne dans le cycle de l’eau par le biais des précipitations. L’eau bleue est l’eau souterraine ou de surface qui est utilisée pour la production de divers biens et n’est pas renouvelable. Les deux couleurs décrivent la quantité d’eau. Les eaux grises, en revanche, représentent la qualité de l’eau. Lors de la production de biens agricoles, par exemple, des pesticides et autres polluants sont ajoutés à cette eau, la rendant inutilisable pour l’homme.

Le problème du manque de transparence dans l’économie d’eau

Le grand problème de la consommation d’eau est le manque de transparence dans les aliments. Comme l’indique déjà le terme d’eau « numérique », ce type de consommation est intangible et difficile à retracer. Les entreprises n’étant pas tenues de fournir des informations sur la consommation d’eau, il est d’autant plus difficile pour les consommateurs de l’évaluer. Un nombre particulièrement important de produits agricoles, tels que le café ou le riz, qui sont importés en Allemagne, nécessitent beaucoup d’eau au cours du processus de production. Si elle était obtenue à partir des eaux souterraines allemandes, l’impact négatif d’une forte consommation d’eau serait bien moindre. Cependant, la production se fait plutôt dans des régions pauvres en eau, comme l’Afrique subsaharienne, l’Afrique du Nord-est ou l’Asie. L’eau qui s’y trouve ne peut alors plus être utilisée comme eau potable pour la population et fait défaut dans les écosystèmes. La réduction ou la suppression totale de ces produits a donc un effet positif rétroactif sur le bilan hydrique des pays d’origine. Le Brésil, la Côte d’Ivoire et la France sont particulièrement touchés par les importations allemandes. Selon l’Association allemande de lutte contre la pollution des eaux (Vereinigung Deutscher Gewässerschutz e.V. Cacao, café, coton et soja.

Économiser l’eau dans le ménage malgré des tuyaux vides ?

La diminution constante de la consommation d’eau est fortement discutée par certains milieux. L’eau dans les conduites d’alimentation et d’évacuation est de moins en moins abondante, ce qui réduit le débit ou immobilise les eaux usées. Ces deux phénomènes provoquent la dégradation, la corrosion et la formation de gaz. La qualité de l’eau en est affectée. Pour y remédier, des entreprises d’approvisionnement en eau responsable rincent les conduites avec de l’eau douce supplémentaire. La chose particulièrement importante pour économiser l’eau dans le ménage n’est donc pas nécessairement la réduction de la consommation totale d’eau, mais plutôt la limitation de l’eau chaude consommée et de l’eau numérique importée. Par conséquent, le « Icebucketchallenge » avec son eau glacée n’a pas d’impact sérieux sur la consommation humaine d’eau. Si le défi a lieu dans le jardin, l’eau peut même être remise dans le cycle sans délai et profite à l’écosystème.

Conseils pour économiser l’eau chaude

L’économie d’eau chaude et d’énergie peut être facilement intégrée dans la vie quotidienne et ne doit pas être compliquée. Nous avons rassemblé pour vous quelques conseils et astuces pour vous aider à réguler la consommation de ces importantes ressources en un rien de temps. Vivre consciemment à la maison économiser l’eau et l’énergie.

Applications pour téléphones portables pour une vie quotidienne consciente

Vivre et agir consciemment ne se limitent pas à ses quatre murs, mais peuvent également être mis en œuvre dans la vie quotidienne sur le côté. De nombreuses applications sont proposés pour vous aider à prendre des décisions importantes, mais aussi pour vous montrer comment vivre et faire des achats de manière consciente et durable.

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