Zoom sur le coton recyclé

Publié le : 20 juillet 20204 mins de lecture

Quelles sont les caractéristiques générales du coton ?

  • Particulièrement durable/ résistant
  • Résistant à la déchirure et à l’abrasion
  • Très absorbant (peut absorber jusqu’à 65 % de son propre poids en eau)
  • Sèche lentement
  • Agréable pour la peau, ne gratte pas, doux au toucher
  • Faible potentiel d’allergie
  • Perméable à l’air, non calorifuge
  • Insensible à la sueur et aux alcalis
  • Plus résistant à la déchirure lorsqu’il est mouillé ou humide que lorsqu’il est sec

 

Le coton recyclé est-il durable ?

+ très durable et de longue durée

+ biodégradable, car il est en grande partie constitué de cellulose

+ pas d’utilisation de pesticides et d’engrais à base d’huile minérale

– une consommation d’eau extrêmement élevée (1 kg de coton = 11 000 l de consommation d’eau)

– ne se développe pas au niveau régional

 

Pourquoi le coton recyclé est-il utile ?

Aujourd’hui, la plupart des textiles naturels sont fabriqués en coton. Le coton est actuellement la fibre naturelle la plus fréquemment traitée dans l’industrie textile. Sa grande popularité est due à sa douceur et à sa tolérance cutanée, au faible potentiel allergique qui lui est associé et à la polyvalence de la fibre elle-même.

D’un point de vue écologique, le coton est une matière première sensée, car il est principalement constitué de cellulose 100% biodégradable et donc aucun problème de déchets ne se pose comme pour les fibres synthétiques. En outre, la fibre se caractérise par une extraordinaire durabilité, ce qui prolonge considérablement la durée de vie des vêtements en coton par rapport aux autres textiles.

Le cotonnier pousse très lentement et donc pendant longtemps. Afin d’obtenir un rendement élevé, les champs de coton sont souvent replantés immédiatement après la récolte, ce qui est problématique car le sol utilisé ne peut pas se régénérer. Il en résulte des monocultures plus sensibles à tout type d’infestation de parasites et de mauvaises herbes et nécessitant une forte fertilisation. D’une part, cette situation est combattue par l’utilisation massive de produits phytosanitaires ; la culture du coton représente actuellement un peu moins d’un quart des produits phytosanitaires synthétiques appliqués dans le monde, bien qu’elle ne représente qu’une fraction, 2,4 à 2,5 %, de la superficie mondiale des terres arables. D’autre part, la surutilisation est compensée par une forte fertilisation du sol. Pour augmenter les rendements, les semences génétiquement modifiées sont aussi fréquemment utilisées dans la culture conventionnelle du coton.

 

Comment entretenir correctement le coton ?

  • Laver :

Vêtements de dessus à 30°C, sous-vêtements à 60°C

Aucun détergent spécial n’est nécessaire, nous recommandons des détergents sans azurants optiques et sans sels colorants

Important : séparez les couleurs lors du lavage !

  • Sécher :

Le coton biologique n’a pas d’équipement d’entretien chimique, il n’est donc pas anti-retrait et ne convient donc pas au séchage

Il est préférable de le remettre en forme après l’avoir lavé et séché en position couchée.

  • Repasser :

Peut être repassé jusqu’à 200°C, mieux repasser mais légèrement humide à des températures plus basses

  • Traitement des taches :

Vérifiez la solidité des couleurs à l’intérieur !

Ne pas utiliser d’essence, mais du savon biliaire ou du nettoyant à base d’extraits d’écorce de panama

Frottez la tâche avec et lavez ensuite tout le morceau

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