Pivots d’irrigation : Focus sur les besoins agricoles en Algérie

Pivots d’irrigation

Publié le : 09 juillet 20208 mins de lecture

L’agriculture représente près de 10 % du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Algérie. Elle est un facteur important de l’économie de ce pays du sud de la Méditerranée. Le secteur emploie par exemple jusqu’à 11 % de la population active du pays.

Toutefois, les performances de cette agriculture peuvent fortement varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment climatiques. Il est donc important pour ce pays d’optimiser la culture de sorte à couvrir les besoins du territoire. Pour y parvenir l’Algérie fait face à certains besoins agricoles qu’il est important de combler.

Exploitation efficiente des terres arables

Le premier défi de taille auquel est confronté l’Algérie concerne ses terres. De nombreuses surfaces arables du pays ne sont pas exploitées ou alors le sont peu. En effet, des chiffres d’avril 2018 en provenance du ministère algérien de l’Agriculture révélaient que sur les 8,5 millions d’hectares de terres exploitables que compte le pays, seules 3,1 millions étaient effectivement mises en friche.

Il est du coup évident de convenir que le premier défi auquel est confronté le pays réside dans l’exploitation de la richesse de ses terres. Cela passe bien entendu par la mise en place d’une stratégie globale. Mais en plus, cela soulève le problème de la conscience des potentialités des terres agricoles que compte le territoire.

La nécessité de doter les populations de techniques et d’outils favorisant l’exploitation de ces terres se pose donc. Qu’il s’agisse des techniques agricoles modernes ou de l’outillage qui en découle, les besoins en agriculture de l’Algérie sont étroitement liés à une mise en service des sols labourables que compte le pays. À cet effet, un investissement dans du matériel neuf (et non d’occasion) pour le travail de la terre, de semence ou encore d’irrigation s’impose (semoirs pour grandes cultures, pivots d’irrigationrampes d’irrigation, etc.)

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Intensification agricole

Si l’Algérie regorge d’une grande superficie de terres exploitables, il convient toutefois de remarquer que certains besoins alimentaires de la population ne sont pas totalement couverts par l’agriculture locale. La nécessité d’intensifier l’agriculture du pays se fait alors ressentir.

En effet, malgré de bons chiffres, le pays dispose encore d’une marge importante pour pouvoir atteindre l’autosuffisance alimentaire. Certes 70 % des besoins agricoles sont produits localement. Toutefois, il est possible de combler les besoins de l’ensemble de la population en optant pour une politique agricole intensive. Cela passe par exemple par la dotation du secteur d’outils modernes adaptés à une telle politique agricole, tels que des systèmes d’irrigation à pivot central composés de travées et autres structures à roues disposant de tubes d’arrosage ayant la capacité de propulser l’eau jusqu’à 30 mètres.

En optant pour une agriculture intensive, l’Algérie serait alors en mesure de couvrir de nombreux besoins de sa population. Notamment en ce qui concerne les matières qu’elle exporte le plus. L’une des idées avancées par les responsables locaux est d’ailleurs un élargissement de ces terrains agricoles. Ce qui permettrait de couvrir véritablement les besoins locaux en matières premières.

Diversification agricole

Outre les besoins d’une intensification agricole, l’Algérie fait face à d’autres nécessités concernant le type de ressources alimentaires qu’elle produit. Si 70 % des besoins alimentaires du pays sont couverts via une production locale, l’Algérie se retrouve toutefois confrontée à des besoins d’exportation de nombreuses autres ressources.

C’est par exemple le cas des céréales, qui font partie des matières les plus importées. Il en est de même du lait dont le pays est un grand importateur. L’amélioration de la sécurité alimentaire de l’Algérie passe donc par une plus grande indépendance aux exportations. Malgré des efforts notés dans le domaine, le pays fait encore face à des besoins constants, notamment avec la croissance démographique.

Privilégier plusieurs nouveaux axes agricoles permettrait donc au pays de garantir sa sécurité alimentaire dans un premier temps. Mais ce nouveau tournant sera aussi assurément créateur d’emplois. Ce qui permettrait en outre de faire baisser considérablement la facture de l’importation alimentaire du pays.

Combler la rareté en eau

La situation géographique de l’Algérie la place au cœur de l’une des régions au monde les plus arides. Le sujet de l’eau y devient de plus en plus une préoccupation majeure, notamment en ce qui concerne l’agriculture. En effet, outre les besoins industriels et domestiques, les besoins agricoles seront amenés à augmenter considérablement.

Car il est à noter que le pays connaît une évolution sur plusieurs plans, qui induisent une hausse des besoins en eau. C’est le cas du tourisme, d’une industrialisation et d’une croissance démographique à la hausse. Il convient donc de prendre en compte les besoins de l’agriculture.

Si une affectation ciblée des ressources aquatique est une nécessité, d’autres actions sont envisageables. C’est par exemple le cas d’une gestion optimisée des dépenses en eau. Cette rationalisation des ressources en eau passe d’ailleurs par une veille technologique constante. Cette évolution technologique concerne l’outillage à destination des cultures du pays.

Une utilisation économe de l’eau à destination des agricultures passera par l’équipement des plantations en engins de pointe. La qualité et les techniques d’irrigation auront alors un rôle prépondérant à jouer dans la philosophie agraire du pays. Investir dans des rampes ou des pivots d’irrigation permettront par exemple aux fermiers de dépenser l’eau dans les stricts besoins de leurs plantations.

C’est d’ailleurs peut-être là le principal défi auquel est confronté l’Algérie en terme d’agriculture. À savoir, faire de l’irrigation moderne une technique systématique à destination des grandes parcelles. Alors que 70 % des volumes d’eau consommés au niveau national le sont à des fins agraires, il convient de miser sur des techniques et des outils d’irrigation économes et performants.

Production locale de semences

L’un des autres besoins importants concernant l’agriculture algérienne est tout simplement lié au manque de semences. C’est bien simple, une grande partie des semences locales a définitivement disparu du marché national. Une tendance malheureusement enclenchée depuis de nombreuses années déjà.

Ce phénomène rend l’Algérie toujours un peu plus dépendante de l’extérieur. D’autant plus que ces semences sont majoritairement hybrides et ne sont donc utilisables qu’à une reprise.

Face à de faibles ressources, il est nécessaire d’optimiser l’utilisation des semences du pays. Cela passe dans un premier temps par une concentration des efforts sur un certain nombre de filières dont la céréaliculture notamment. Mais aussi la pomme de terre et la tomate.

De ce fait, pour une meilleure gestion de la pousse de ces semences précieuses, il sera nécessaire de bien penser la production d’engrais. Un apport d’engrais savamment orchestré permet une pousse rapide et sans encombre des semences. Cet apport optimisé pourra par exemple se faire au moyen de rampes d’irrigation.

L’Algérie est donc confrontée à de nombreux défis en ce qui concerne l’évolution de son agriculture. Toutefois, les besoins agricoles auxquels fait face le pays pourront être comblés au moyen d’une politique dédiée et de l’investissement dans un outillage de qualité. N’hésitez donc pas à nous contacter pour des conseils et des pistes dans l’exploitation de votre parcelle agraire ainsi que pour des informations concernant les prix de nos offres. Notre savoir-faire vous permettra de réussir n’importe quel projet en la matière.

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